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Quelques repères :
Georges Colleuil : livres : « la fonction thérapeutique des symboles » « le Référentiel de Naissance, langage symbolique dynamique du Tarot ».
Carl Gustav Jung : « Quand le sens devient parfaitement clair et que l’on a trouvé la formulation qui rend le mieux compte de la chose cherchée, attendue, ou pressentie, le symbole meurt. Il n’a plus qu’une valeur historique« .
Carl Gustav Jung : le symbole : « la libération qui est engendrée par l’accès à l’unité de l’être ne peut être atteinte par la volonté consciente seule – qui n’en constitue qu’une des parties – l’autre partie, l’inconscient, ne comprend pas le langage du conscient. Il y a besoin du symbole qui opère magiquement, grâce à son aspect analogique, primitif, qui lui parle. Seul le symbole permet d’atteindre et d’exprimer l’inconscient. Le symbole est à la fois l’expression primitive de l’inconscient et d’autre part l’idée qui correspond à la plus haute réalité pressentie par la conscience ».
Annick de Souzenelle : « nous avons perdu ce monde intermédiaire, le monde du symbole, c’est à dire ce qui relie ce qui est en bas à ce qui est en haut, qui fait lien, considéré comme l’expression même de la beauté et de la poésie – c’est le lieu du langage symbolique qui relie ce langage extérieur à une signification intérieure, qui le relie d’une façon que c’est celui qui écoute qui fait sa métanoÏa, ce n’est pas un langage discursif, analytique où tout se place au même plan, c’est un langage qui crée des émotions, qui crée des échos, qui nous bouscule et qui fait qu’à un certain moment, notre conscience perçoit quelque chose qu’elle n’arrivait pas à percevoir avant. Il y a un rythme , une puissance et il y a une beauté : il y a une façon d’être bouleversée qui, à un certain moment va nous amener à percevoir quelque chose d’un autre monde ».
Métanoïa est un terme grec signifiant un changement profond dans la pensée, les émotions et la moralité d'un individu, souvent associé à une conversion spirituelle ou à une réorientation positive de la vie. En philosophie : Le terme grec μετάνοια métanoïa est composé de la préposition μετά (ce qui dépasse, englobe, met au-dessus) et du verbe νοέω (percevoir, penser), et signifie « changement de vue » ou « changement de regard » qui voit la pensée et l’action se transformer de façon importante, voire décisive[3].Bien que se plaçant en dehors du champ de la philosophie et le différenciant du sens que le mot possède ordinairement au sens religieux, René Guénon en fait un synonyme de « conversion ».En psychologie analytique : Dans sa conception du processus d'individuation, Carl Gustav Jung utilise ce terme pour désigner une transformation de la psyché par une sorte de guérison initiée par des forces inconscientes. Il s’agit d’une transformation complète de la personne, transformation qui ressemble beaucoup à celle qui se passe à l’intérieur d’une chrysalide.En Théologie : Métanoïa est traduit habituellement dans les textes bibliques par « pénitence » ou par « repentance ».Mais dans certains textes du Nouveau TEstament, il a un autre sens, celui d'une conversion à Dieu : « Métanoïa signifie au-delà de nous, au-delà de l'intellect, de notre raison rationnelle et se rapporte à un mouvement de conversion ou de retournement par lequel l’homme s'ouvre à plus grand que lui-même en lui-même. » source Wikipédia