le symbole

quelques repères

Carl Gustav Jung : « Quand le sens devient parfaitement clair et que l’on a trouvé la formulation qui rend le mieux compte de la chose cherchée, attendue, ou pressentie, le symbole meurt. Il n’a plus qu’une valeur historique« .

Carl Gustav Jung : le symbole : « la libération qui est engendrée par l’accès à l’unité de l’être ne peut être atteinte par la volonté consciente seule – qui n’en constitue qu’une des parties – l’autre partie, l’inconscient, ne comprend pas le langage du conscient. Il y a besoin du symbole qui opère magiquement, grâce à son aspect analogique, primitif, qui lui parle. Seul le symbole permet d’atteindre et d’exprimer l’inconscient. Le symbole est à la fois l’expression primitive de l’inconscient et d’autre part l’idée qui correspond à la plus haute réalité pressentie par la conscience ».

Annick de Souzenelle : « nous avons perdu ce monde intermédiaire, le monde du symbole, c’est à dire ce qui relie ce qui est en bas à ce qui est en haut, qui fait lien, considéré comme l’expression même de la beauté et de la poésie – c’est le lieu du langage symbolique qui relie ce langage extérieur à une signification intérieure, qui le relie d’une façon que c’est celui qui écoute qui fait sa metanoïa, ce n’est pas un langage discursif, analytique où tout se place au même plan, c’est un langage qui crée des émotions, qui crée des échos, qui nous bouscule et qui fait qu’à un certain moment, notre conscience perçoit quelque chose qu’elle n’arrivait pas à percevoir avant. Il y a un rythme , une puissance et il y a une beauté : il y a une façon d’être bouleversée qui, à un certain moment va nous amener à percevoir quelque chose d’un autre monde.

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